mercredi 10 octobre 2018

6 h de Gréville-Hague : expérimentation de la loi de Murphy


Avec mon pote Théo de la 500 cup et une autre équipe de copains, on s’était dit qu’une petite endurance en 125 en fin de saison serait idéale pour se détendre.

Inscrits à l’endurance de Gréville-Hague sur un 125 CBR qui a fait les 24 h d’Anneville il y a 2 ans, on avait prévu d’utiliser les 4 h d’essais libres du samedi pour découvrir le circuit, voir ce qui n’allait pas sur la moto et la régler convenablement… pour tenter de viser un bon résultat à l’endurance le dimanche.

Mais c’était sans compter Murphy.

Acte 1, le trajet : 24 h 30 pour arriver à destination

Mon collègue me récupère sur le parking de ma boîte à Evry vendredi à 16 h. Il se perd un peu, on décharge mon fourgon avec mon matos pour charger le sien, on fait le plein. Bref, on part à 17 h direction Cherbourg. 17 h vendredi soir en région parisienne, ce n’est pas franchement la bonne heure.

2 h 30 de bouchon plus tard, nous sommes presque à Rouen.

Rapide pause technique pipi, on remonte dans le camion pour filer en vitesse. Sauf que jamais il ne redémarrera. Après une petite demi-heure à la baladeuse capot ouvert pour voir ce qui pourrait y avoir, on attend la dépanneuse.


Quand on commence le weekend comme ça, on se dit que ça va être dur...


Elle nous déposera à 11 h 30 dans une casse de Vernon.

Après nombreuses itérations avec l’assurance, il s’avère que la meilleure solution est de prendre un taxi jusqu’à Evry, récupérer mon fourgon, dormir chez moi, repartir le lendemain matin pour récupérer le maximum de matos à Vernon et partir à la course à Cherbourg.
C’est donc ce que nous faisons.


Tetris 3D : vider un gros fourgon dans un plus petit fourgon et une remorque

Bref, nous arrivons au circuit à 17 h 30 le samedi… 24 h 30 après être partis.

Acte 2, l’arrivée au circuit : tempête et contrôle technique fermé 1 h 30 avant l’heure


Nous nous sommes pressés pour arriver : le contrôle technique ferme à 19 h et nous voulons absolument le passer le samedi pour éviter d’arriver à 7 h du matin au circuit le lendemain.
Sauf que, c’est la tempête, il pleut, il y a énormément de vent, il fait froid. Du coup, les officiels ont préféré plier boutique.
C’est bizarre, mais dans le planning officiel du weekend, je n’avais pas vu « Fermeture du contrôle technique : 19 h – sous réserve de beau temps ».

On tente en vain de s’installer, mais le temps est trop horrible, les tonnelles s’envolent, il fait froid.
On avait prévu de dormir sur place mais ce n’est clairement pas possible. Heureusement, la belle famille n’habite pas loin et nous accueille pour la nuit.

Acte 3, le matin du dimanche : essais annulés

Réveil 6 h, arrivée au circuit à 7 h pour décharger un minimum et préparer la moto pour passer le contrôle technique à l’ouverture à 7 h 45.

On ne prend pas vraiment le temps de s’installer, on ne le fera pas de la journée en fait.

Seule séance d’essais libres prévue: 8 h 15. Sauf que l’ambulance est en retard et que la séance est réduite à 10 min, juste le temps de faire 3 tours chacun.

Acte 4, les qualifs : moto en rade

On s’élance pour les qualifs, forts de l'expérience de 3 tours de la séance d'avant.

Mon collègue fait quelques tours, je fais quelques tours. Et puis la moto coupe d’un coup.
Je la ramène en courant au stand.
Elle redémarre, mon collègue repart, et la moto coupe à nouveau.

On s’est qualifié 16e sur une quarantaine d’équipages, ce qui n’est pas si mal puisqu’on n’avait pas roulé sur le circuit auparavant.

Le départ de la course est 1 h plus tard, on décide de changer le faisceau électrique.

Acte 5, la course : une chaîne qui déraille et 2 chutes en 45 min

Néanmoins, on n’a pas pu vérifier que notre réparation est efficace. Pour éviter de prendre le risque que la moto coupe avec la meute derrière, on décide de partir dernier. Ça n’aurait pas été nécessaire car la moto ne coupera plus jamais, mais on ne le savait pas à ce moment-là.

Au bout d’une vingtaine de minutes, la moitié du paquet est derrière nous.

Je vois Théo revenir en courant au stand : la chaîne a déraillé. On la repositionne, on la retend, il repart.
5 min plus tard, il revient en courant au stand : il est tombé et a explosé le radiateur. On le change, je repars.

Dans les 2 premiers tours de mon relai, je tente de prendre un bon rythme.

Les vibreurs du circuit sont très hauts – c’est un circuit de kart. Je n’ai pas l’habitude et à un moment, la moto tape contre le vibreur intérieur. Le virage d’après, je tombe : le vibreur a tapé la pédale de frein arrière et l’a tordu en position freiné.

Acte 6 : on roule, et ça se passe bien

A partir de là, on arrête de vouloir jouer la course.
On prend le temps de réparer, de régler correctement la moto en mettant une démultiplication différente et on décide de rouler pour le plaisir. Bref, de faire les essais libres qu’on n’a pas eus en quelque sorte.

Et ça se passe plutôt bien !
Les temps descendent petit à petit et le plaisir est là. Je fais une centaine de tours, je m’amuse, et je me rends vite compte qu’on aurait franchement pu jouer devant assez facilement. C’est pas grave, ça sera pour une prochaine.


On n'a même pas eu le temps d'ouvrir les tonnelles. En revanche, il a bien fallu prendre le temps d'étaler et sécher tout ce qui avait été mouillé par la tempête de la veille




Retour à la maison vers minuit dimanche soir, le fourgon ras la gueule, et vraiment épuisés.

Un weekend comme ça pour se détendre, ce n’est pas de tout repos.

mardi 14 août 2018

Le Mans, Magny-Cours : ça mécanique...


Ça fait un petit moment que je n’ai pas écrit dans le blog. 
Ça fait aussi un moment que je m’occupe plus de la mécanique que du pilotage. 

Depuis Pau et mon problème de boîte de vitesses, ce n’est pas la galère, mais presque. 

Au Mans : ça mécanique


Autorisé par la FFM à changer mon bloc moteur par un bloc de secours pour Le Mans (et à ouvrir mon bloc principal devant les officiels au Mans puisqu’il est scellé depuis mes bons résultats à Croix), je me suis farci un premier changement de bloc en juin. 

Arrivé au Mans chaud comme la braise - j’adore ce circuit rapide - je me rends vite compte que le bloc de secours n’est pas à l’attendu niveau perf’. 




Je me bats tant bien que mal, je fais des bonnes choses comme un départ vraiment réussi en première course, mais j’ai un goût amer en me faisant pourrir au moindre bout droit (et il y en a beaucoup au Mans), et prends de gros risques au frein pour essayer de ne pas perdre trop de temps. 
C’est pas top et le plaisir n’est pas vraiment au rendez-vous. 

Je change la boîte de vitesses devant les officiels le samedi après-midi de sorte à ce qu’ils contrôlent les pièces et que le moteur soit à nouveau scellé une fois refermé. Ça fait très rigoureux, au détail près que l’officiel FFM oubliera sa planche de scellés en repartant. Mon honnêteté me perdra : j’ai rendu la planche. Mais c’était très drôle de voir la tête du big boss de la FFM quand les scellés ont été ramenés… 




Entre Le Mans et Magny-Cours, il y a une semaine et demi. Hors de question de subir à nouveau les courses et je change de bloc pour la deuxième fois. 

Magny-Cours : ça mécanique encore


A Magny-Cours, le vendredi après-midi, lors d’une très bonne séance d’essais libres, ma boîte me lâche à nouveau. Impossible de passer la 4e, 5e et la 6e. C’est limitant n’est-ce pas ? 

Mon moteur est plombé, il est 19 h, les qualifs sont le lendemain à 10 h 30. Je n’ai pas trop le choix, je remets mon bloc de secours. Troisième changement. Tous mes potes sont autour de ma bécane et le bloc est changé en deux grosses heures. Efficacité. 




Je donne tout aux qualifs, je suis à fond partout, je m’écrase derrière la bulle pour gagner le moindre km/h. Je trouve que je roule super bien, je me fais plaisir, mais je me retrouve quand même à 1,5 s de mes temps de la veille. Ca confirme que le moteur fonctionne moins bien… 

La première course est chaotique avec 2 drapeaux rouges et 4 tours parcourus. Je me fais attaquer à chaque ligne droite et il faudrait que je prenne des très gros risques lors des freinages et dépassements pour compenser mes performances moteur. Pas envie de me mettre en danger plus que de raison, d’autant plus que l’ambiance générale est plus au stock-car qu’à la course de motos. J’en resterai là pour Magny-Cours. 

Pour Nogaro : ça mécanique toujours


Ne jouant pas le championnat et ne faisant pas la course d’Alès, j’ai négocié avec la FFM de pouvoir réparer mon moteur scellé à la maison. Une fois ouvert, je me suis rendu compte qu’il n’avait rien du tout, ou du moins pas grand chose. L’étoile du barillet de sélection s’est desserrée et s’est mise simplement de travers. S’il n’avait pas été scellé, j’aurai pu réparer en une heure sans le sortir de la moto. Dommage, mais au moins, je n’ai pas de grosse réparation à effectuer. 




Bref, je suis chaud et j’entame mon 4e changement de bloc pour remettre ce moteur pour Nogaro. D’ici là, je l’amènerai faire un petit tour au banc d’essais de sorte à vérifier sa bonne santé. 

Nogaro est un circuit que j’aime beaucoup, j’espère que les planètes se réaligneront de sorte à revenir jouer devant.

samedi 30 juin 2018

Coupes de France Promosport à Pau-Arnos : bonne qualif et boîte de vitesses farceuse


J’aime ce circuit de Pau-Arnos. Même si les résultats sont moins bien que ce que j'ai fait jusqu'alors faute à une boîte de vitesses un peu trop farceuse, j’ai fait de bonnes choses – un très bon chrono aux qualif. et un nouveau record du tour perso - et j’ai de quoi réfléchir pour la prochaine épreuve au Mans.


Essais libres

Jeudi, quatre sessions réalisées. Dès la première session je fais un meilleur temps que l’année passée. Dès la deuxième je fais mon meilleur temps du jour en 1’30"7, temps que j’égalerai à plusieurs reprises dans la courant de la journée.

Mon pneu arrière commence à rendre l’âme lors de la dernière session et mes chronos ralentissent. Je change ce pneu "complètement mort" par un pneu "complètement mort moins 3 tours". Je n’ai pas vraiment d’autre choix de toute façon, mais j’apprendrai le lendemain que c’est une sacrée bêtise de vouloir rouler avec un pneu vraiment HS.

Vendredi, une seule séance l’après-midi pour cause de météo pourrie le matin (on est à Pau, il faut bien qu’il pleuve à moment donné). Je roule péniblement en 1’32, la moto glisse dans tous les sens, je force et je mets énormément d’appui sur les repose-pieds pour essayer d’atteindre un chrono acceptable sans y parvenir. Je ne termine pas la session, je ressors de là épuisé, mes jambes brûlent et je suis surtout bourré de doutes pour le lendemain. Pas top. 


Qualification

Samedi matin, je suis encore cuit de la veille. Je me sens courbaturé, j’ai mal dormi, je suis ronchon, je doute. Bref, je n’ai pas le bon état d’esprit, je n’y suis pas.

Du coup, l’échauffement est long, très long, très très long pour essayer de me détendre, m’assouplir et m’échauffer. Et ça fonctionne plutôt bien.

Déjà, je confirme dès les premiers tours de roues que mes ennuis de la veille étaient liés aux pneus en fin de vie. Et puis j’accroche un petit groupe rapide, prends le rythme pour être très vite plus rapide. Je lâche un peu pour me laisser du champ et entame une série de tours chrono. Les vitesses commencent à sauter, elles ne verrouillent plus très bien. Prémice du problème qui viendra compliquer mes courses.

Je n’aurai qu’un tour propre où la boîte ne fera pas des siennes : 1’29"4, record perso pulvérisé, 5e sur la grille de départ. Inespéré le matin même et content d’avoir repris le dessus sur moi-même. 



Course 1

Je m’élance bien, mais la 4e saute juste avant le pif paf et je me laisse enfermer. 

Coupes de France Promosport Pau-Arnos - Pierre VOLPATTI 1
10e dès le pif paf... dur dur


Je me bagarre bien en début de course mais au fur et à mesure des tours la boîte verrouille les rapports de plus en plus mal.
La 4e et la 5e sautent parfois, la 6e quasiment systématiquement

Quand le problème s'accentue, je ne parviens plus à m’accrocher, perds du terrain et j’aide mes concurrents à me doubler à chaque faux point mort. 11e à l’arrivée. 


Course 2

Nico #4 de Stand Bike et Benjamin #95 me conseillent une autre huile. Je vidange et tente un coup de poker en mettant une démultiplication longue 14x40 pour éviter de passer la 6e qui me cause le plus de souci.

Je m’élance bien, je suis 4e au premier virage, mais je suis contraint de placer finalement beaucoup plus d’attention au passage des rapports que sur la course elle-même. Pas facile de changer un paramètre aussi important en course ! 

Coupes de France Promosport Pau-Arnos - Pierre VOLPATTI 3
Coupes de France Promosport Pau-Arnos - Pierre VOLPATTI 2
4e au premier virage c'est bien mieux qu'en course 1 !

Dès les premiers tours je perds du terrain, la démul n’est pas adaptée du tout, je suis à plus d’une seconde de mon meilleur tour. Non seulement elle est trop courte et je suis au rupteur un peu partout, mais c’est l’inverse de mon pilotage en temps normal : il faut garder le moteur très haut dans les tours, cravacher et utiliser beaucoup l’embrayage pour éviter le frein moteur. Conséquence immédiate : je me grille physiquement. Il reste 10 tours et tout le jeu est alors de perdre le moins de places possible. 

Je finis 13e. 


En conclusion

Il n’y paraît peut-être pas, mais j’ai appris un paquet de trucs ce weekend. Et je me suis fait plaisir sur ce circuit que j’adore. Si le résultat des courses n’est pas fantastique, je suis tout de même content d’avoir réalisé de bonnes qualifs et d’être parvenu à compenser au mieux mon problème de boîte pour rester dans les points.

RDV au Mans dans 15 jours avec mon bloc moteur de secours (qui est déjà dans le cadre, d’ailleurs)



Comme d'habitude :
- le lien vers le résumé officiel de la course lien 
- le lien vers le résumé de Cybermotard lien
 

vendredi 8 juin 2018

Coupes de France Promosport à Croix-en-Ternois : deux nouveaux Top 5


Arrivé sur ce petit circuit que je ne connaissais pas, je l'ai vite compris et j'y ai réalisé de très bons temps. Au final, deux nouveaux top 5 et une 3e place au général du weekend.

Manque plus qu’un peu de confiance en course pour jouer le podium. Je suis certain que ça va venir vite !



Coupes de France Promosport 500 cup - Croix-en-Ternois - Pierre VOLPATTI


Jeudi et Vendredi : essais libres entre les gouttes


Beaucoup de chance vis-à-vis de la météo ! Excepté la première séance du vendredi matin sur une piste séchante et donc un peu inquiétante, toutes les sessions se sont déroulées sur le sec.

L’occasion de découvrir ce circuit et faire quelques réglages qui m’ont bien aidé à faire baisser mes temps au fur et à mesure des essais : une nouvelle assiette, des ressorts plus mous, une détente de l’arrière modifiée.

Qualification. Ma meilleure jusqu’à aujourd'hui.


Je m’élance parmi les premiers et passe 2 / 3 tours à doubler les pilotes devant susceptibles de me gêner.

Premier tour clair : 1’00"8
Deuxième tour clair : 1’00"7
Troisième tour clair : 1’00"5.

Je tente d’améliorer lors d’un quatrième tour mais je suis gêné.
Je rentre en pitlane. 

Je suis 2e, il reste 12 min. On allume le groupe électrogène, on met les couvertures chauffantes, je m’assois devant la télé des temps et je regarde les minutes s’écouler, prêt à repartir si je descends trop dans le classement.
Lucas #99 fait la pôle, je passe 3e. Les concurrents descendent leur temps mais ça tient, je reste 3e.

Super, super, super content… mais aussi un peu inquiet de m’élancer en première ligne.

Course 1 : premier freinage loupé


Partir en première ligne, c’est ne pas avoir de repère de freinage.
Je ne le savais pas, je n’étais jamais parti de là.

Malgré une super envolée, par manque de repère, je me fais déborder par 8 concurrents au premier freinage.

Le reste de la course se passe bien, je la passe à cravacher pour remonter.

Je passe quatrième, je remonte fort, mais il me manquera un peu de temps pour gagner encore des places.
Je passe la ligne d’arrivée 4e à 3 centièmes du 3e, et 3e temps en course.

Course 2 : presque le même résumé que la course 1


Lors des tours de formation et de chauffe, j’essaie de trouver un repère de freinage pour ne pas renouveler le premier virage de la veille.

Je ne parviens pas à trouver un point de freinage pertinent et me fais à nouveau déborder pour être 11e à la fin du premier tour.

Coupes de France Promosport Croix en Ternois - Pierre VOLPATTI photo 2

Le reste de la course se passe exactement comme la veille : je cravache pour remonter.

Je finis 5e et 3e temps en course.


Conclusion


Je continue à apprendre ! Pour la prochaine course, je chercherai lors des tours de reconnaissance à pied un vrai repère de freinage en cas de départ en première ligne.
Je suis ravi de mon weekend. Deux nouveaux top 5 sur un circuit que je ne connaissais pas, des supers qualifs, j’ai la vitesse et j’ai de la matière pour réfléchir pour la prochaine manche : RDV lors de la prochaine épreuve à Pau avec un moral en béton !
Le résumé de la course de Cybermotard : lien

vendredi 11 mai 2018

Coupes de France Promosport au Circuit Carole : Top 5... 2 fois !


Sur le circuit à côté de chez moi, j'ai réalisé un excellent weekend de courses.

Lors de ce weekend avec un sacré goût d'été, j'ai réussi à comprendre un certain nombre de clefs pour aller vite sur ce circuit particulier.
Depuis le temps que je rabâchais aux copains que je voulais y devenir rapide, j'y suis arrivé :)

Pierre VOLPATTI - Promosport au Circuit Carole 500 Cup - Photo 1


Trois jours d'essais libres pour lever les verrous mentaux


Le circuit Carole est un circuit particulier. Petit, sans virage vraiment rapide, avec une partie lente vraiment lente et de grandes lignes droites qui se finissent par des épingles. C'est un circuit de freinages/relances sur lequel je ne suis jamais parvenu à me sentir à l'aise jusqu'à ce weekend.

Je commence les essais avec une démul 14x42. Sans conviction.
Je change et mets une 14x41 pour passer une vitesse de moins. Pas mieux.

A la fin de la première journée, je roule en 1'12"8, ce qui correspond à mon meilleur temps sur ce circuit.
Je continue à ne pas être à l'aise, j'ai toujours l'impression que la piste est minuscule. Je ne vois pas comment aller plus vite.

Pierre VOLPATTI - Promosport au Circuit Carole 500 Cup - Photo 2


Je cogite la nuit. Le lendemain, je tente la 14x43. C'est une révélation.
Je me sens à l'aise, pose mes yeux aux bons endroits, pivote rapidement la moto, mets les gaz très tôt. Bref, le circuit passe tout seul. Il n'est pas si petit ni étriqué que ça au final !

Je descends mon chrono en 1'11"9 et la démultiplication devient un frein à la progression.
Je repasse en 14x42... avec les même trajectoires qu'avec la 14x43. Je descends en 1'10"7. C'est un super chrono.

Pierre VOLPATTI - Promosport au Circuit Carole 500 Cup - Photo 3


Je remets alors la démultiplication 14x41 pour prendre en compte le fait que les pneus seront meilleurs neufs pour les qualifs. 
Je continue à rouler en 1'10"8 régulier avec des pneus en fin de vie.


Qualification et courses : sans accroc


A partir de ce moment, je suis sage et je capitalise sur ma vitesse pour que la qualification et les courses se déroulent sans accroc. 

Je me qualifie bien malgré le fait que je ne sois pas parvenu à avoir un tour 100 % clair. Je descends mon temps en 1'10"4.
5e sur la grille de départ, à 1 petit dixième de la première ligne.

Pierre VOLPATTI - Promosport au Circuit Carole 500 Cup - Photo 4

Lors des deux courses, le soleil tape fort et le thermomètre grimpe. Il faut garder la tête froide. C'est ce que je parviens à faire : je prends des bons départs, je ne prends pas de risque et ne fais pas d'erreur. Ça paye :
5e en course 1 avec le 3e meilleur temps.
5e en course 2.
Mon premier et mon deuxième Top 5 en un seul weekend !

Pierre VOLPATTI - Promosport au Circuit Carole 500 Cup - Photo 5
Pierre VOLPATTI - Promosport au Circuit Carole 500 Cup - Photo 6


En conclusion : doublement satisfait


Beaucoup, beaucoup, beaucoup de plaisir et une double satisfaction : non seulement la satisfaction d'avoir obtenu des très bons résultats mais aussi - et finalement surtout - la satisfaction d'avoir réussi à comprendre ce circuit et à y progresser de façon fulgurante.

Pierre VOLPATTI - Promosport au Circuit Carole 500 Cup - Photo 7


RDV à Croix-en-Ternois pour la prochaine épreuve.


dimanche 6 mai 2018

Coupes de France Promosport au Circuit Carole : ça s'est vraiment bien passé


A quel point ça s'est bien passé ? Au point de parler de moi dans le résumé officiel des courses du weekend. Et comme c'est la première fois, ça me fait forcément très plaisir.

5e aux qualifs, 5e en course 1 et 5e en course 2. C'est régulier, et j'en suis ravi.

En attendant mon résumé complet qui arrive cette semaine, le lien vers le résumé officiel du weekend :


PROMO 500 CUP   COURSE 1 : TRUEB TRIOMPHE, MEUNIER IMPRESSIONNE   Excellent départ de Lucas MEUNIER (Honda) pour cette première course de l’après-midi, il entraine dans sa roue Samuel TRUEB (Honda) qui semble parfaitement analyser les trajectoires de son adversaire…en sera-t-il de même en fin de course ? Willem ZIMMERMANN (Honda), Johan WANG-CHANG (Honda) et Pierre VOLPATTI (Honda) tentent, difficilement, de suivre le rythme imposé par les 2 leaders.   TRUEB finit par « faire les freins » à son adversaire au virage de l’Hôtel et prend la tête des opérations pour aller chercher une troisième victoire d’affilée depuis le début de la saison ! MEUNIER maintient le rythme effréné imposé par le pilote suisse mais il part à la faute au 6ème tour et reprend la piste en dixième position. La suite de sa course s’annonce compliquée mais le pilote n°99 est rempli de détermination, il entame une belle remontée pour aller chercher la dernière marche du podium. ZIMMERMANN profite des déboires de MEUNIER pour s’illustrer au second rang après une course régulière.   Suite à une belle passe d’armes, WANG-CHANG s’octroie la 4ème place avec seulement 0,001 seconde d’avance sur VOLPATTI qui complète le top 5. Place à la revanche en seconde manche ?  COURSE 2 : QUI SERA EN MESURE DE STOPPER TRUEB ?  Lors de la seconde course, Samuel TRUEB (Honda) s’empare directement des commandes. Willem ZIMMERMANN (Honda), second, tente de suivre le rythme en vain. Le pilote de la Honda n°94 sort très rapidement du classement après une chute et laisse le champ libre à TRUEB. Rien ni personne n’est en mesure de le perturber, il s’impose avec près de 20 secondes d’avance.   Derrière l’homme de tête, un groupe de 5 pilotes se met en chasse sous le contrôle de Lucas MEUNIER (Honda) qui prend le meilleur sur Baptiste VAUCHER (Honda), 3ème et Johan WANG-CHANG (Honda), 4ème ! Nicolas MAINCENT (Honda) et Pierre VOLPATTI (Honda) ferment le groupe.    La bataille très disputée pour la 2ème place est remportée par MEUNIER. WANG-CHANG marque le pas et rétrograde au fil des tours contrairement à MAINCENT, auteur d’une belle remontée jusqu’à la 3ème position. Il relègue VAUCHER au pied du podium.  Revenu depuis la 14ème position sur la grille de départ, Florian BARNIER (Honda) parvient à se hisser au 6ème rang à quelques longueurs de VOLPATTI qui conserve la 5ème position tandis que WANG-CHANG termine 7ème.

lundi 23 avril 2018

Session aux Ecuyers le 15 avril : les photos !


Les voici, les voilà : les photos de la journée !
Roulage au circuit des Ecuyers le 15 avril. Photo 1. Pierre Volpatti
Roulage au circuit des Ecuyers le 15 avril. Photo 2. Pierre Volpatti
Roulage au circuit des Ecuyers le 15 avril. Photo 3. Pierre Volpatti
Roulage au circuit des Ecuyers le 15 avril. Photo 4. Pierre Volpatti
Roulage au circuit des Ecuyers le 15 avril. Photo 6. Pierre Volpatti
Roulage au circuit des Ecuyers le 15 avril. Photo 5. Pierre Volpatti
Roulage au circuit des Ecuyers le 15 avril. Photo 7. Pierre Volpatti
Grosse contrainte bien visible sur le pneu arrière !

mercredi 18 avril 2018

Grosse séance d’essais aux Ecuyers dimanche 15 avril



Premier roulage sur le sec depuis le 1er novembre dernier. Temps idéal, pas de pluie, 20 degrés. 

Circuit des Ecuyers
En attendant les photos de la journée, une vue sur ce sympathique circuit des Ecuyers

Sur ce circuit que j’apprécie et sur lequel je suis à l’aise, mes premiers chronos du matin étaient à 8 s de mon meilleur tour. Dur dur de reprendre ses marques après 6 mois d’arrêt.

Au fur et à mesure de la matinée, j’ai repris mes repères, j’arrive à m’amuser, et j’atterris à 8 dixièmes de mon meilleur temps en 1’59"8 avec des pneus en bout de vie… Pas si mal !


A midi, balles neuves !


Aurevoir Dunlop, bonjour Pirelli : je chausse les pneus conformes au règlement 2018 des Coupes de France Promosport.
Je m’attendais à ce que les Pirelli tiennent le pavé… et effectivement, ça tient le pavé !

2’02"0 la première session, 1’59"0 la deuxième en étant gêné, 1’58"0 la troisième. Je suis particulièrement content.

On sent que ça tient bien, ça tourne facilement, on peut prendre beaucoup d’angle. Un gros bémol tout de même : la sensation du pneu avant lors d’un freinage sur l’angle est moins bien qu’avec les Dunlop.

Revers de la médaille : l’usure.

Ca s’use vite. Très, très vite. Au bout d’une heure trente de roulage, les pneus sont à mi-usure. C’est un peu chiant pour un train de pneus valant 330 € chez Pirelli…

J’ai également profité des sessions pour essayer divers réglages de carburation. Reste plus qu’à étudier les relevés GPS pour évaluer le meilleur réglage ;)

Prochaine session à Carole, pour les essais libres du Promosport. J’y serai à partir de mercredi !

mardi 6 mars 2018

Fin du rodage à Carole le 4 mars


Après une première séance de 50 tours début février, le rodage s’est poursuivi ce dimanche au circuit Carole sous une pluie battante.

Il n’y a avait pas grand monde. Juste deux copains des Coupes de France Promosport et un (très) courageux pilote en pneus route.

J'adore prendre en photo ma CB 500 seule sur le parking du circuit Carole

55 tours bouclés.
Les soupapes n’ont pas fait de bisou au piston, la bielle n’a pas traversé le carter, le moteur ne pisse pas l’huile.
Bref tout va bien et le rodage est fini !

RDV semaine prochaine pour une sortie, sous le soleil je l’espère.