J'espérais très fort la pluie pour ce week-end à Carole. J’y roule très rarement quand il fait sec - pour cause d'affluence excessive le weekend - mais dès qu’il pleut, j’y enchaîne avec grand plaisir des dizaines de tours.
J'espérais d'autant plus qu’il pleuve qu'aux essais libres vendredi, j'ai pu vérifier que j’étais parmi les plus rapides dans ces conditions.
En dépit d'une danse indienne de la pluie tout nu dans mon jardin, il n'a pas plu.
Qu'à cela ne tienne. Malgré un ennui de frein avant lors de la première course qui m'a conduit droit dans le bac à graviers (sans chuter - merci les réflexes du motocross), j'ai marqué les premiers points de l'année au terme d’une deuxième course épique.
Résumé du weekend.
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| Deuxième manche des Coupes de France Promosport au circuit Carole |
Essais libres du jeudi : beau temps froid et essais de guidons
Lors des deux séances du matin, je teste le guidon d’origine inversé (le règlement interdit d'autres types de guidon). Cela fait à peu près la même position qu’un guidon bracelet.
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| Essai du guidon inversé sur le CB 500 |
Il fait froid, la piste est glissante. Je me sens raide avec ce guidon. J’ai l’impression que mon épaule extérieure au virage est coincée.
J’ai du mal à changer de direction rapidement, ce qui est nécessaire à Carole.
Pourtant, je fais un temps très correct sans forcer, en ayant l’impression de pouvoir rouler beaucoup plus vite, et j’ai une excellente sensation du pneu avant. A réessayer sur un plus grand circuit moins étriqué.
Je remonte le guidon d’origine, je fais les deux séances de l’après-midi. Finalement, je fais le même temps que le matin alors qu’il fait plus chaud. J’ai l’impression que j’ai moins de marge de progression, pourtant je me sens mieux.
Le soir je monte un troisième guidon – plus grand – pour le lendemain.
Essais libres du vendredi : la pluie et la journée des changements de roues
Il pleut.
Premier changement de roues.
J’en profite pour tenter une nouvelle démultiplication longue qui me permet de ne pas passer la sixième.
Je fais les deux séances du matin sous la flotte et dans le froid.
Le grand guidon fait des miracles, la démultiplication est adaptée pour la pluie. J’ai l’habitude de ces conditions, je me sens bien, je m’amuse comme un fou, je suis très rapide.
A 11 h il fait beau, ça sèche.
Deuxième changement de roues : je remets les slicks pour l’après-midi.
L’après-midi. 10 min avant la manche, il pleut.
Troisième changement de roues.
Je continue à être à l’aise sur le mouillé. Il se remet à faire beau pendant la séance, je m’arrête avant la fin pour ne pas flinguer les précieux pneus pluie.
Je prépare la moto pour le lendemain. Le beau temps est annoncé.
Quatrième (et dernier) changement de roues de la journée.
Qualification : pas à mon aise
La piste est presque sèche, mais pas totalement, tout le monde part en slicks. Je ne me sens pas à l’aise sur les traces humides de la parabolique.
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| Piste froide et glissante pour la séance de qualification |
La démultiplication, adaptée sous la pluie, ne va pas sur le sec.
Je me qualifie assez loin, à la 21e place.
Je décide de changer la démultiplication pour la course de l’après-midi et tirer beaucoup plus court.
Course 1 : amélioration de l’aménagement paysagé du bac à graviers du virage Charlie
Je prends un mauvais départ, je mets 2 – 3 tours à m’adapter à la nouvelle démultiplication.
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| Mauvais départ lors de la première course |
Les pilotes sont nerveux. Ça ne roule pas propre du tout, ça se touche, ça se pousse, ça se bouscule, ça tombe.
Je suis coincé derrière un groupe plus lent que moi. Je tente plusieurs fois de leur faire les freins… jusqu’à ce que, sans prévenir, le levier arrive en butée sans ralentir la moto.
Je tire tout droit dans le bac à graviers. J’en sors et je rejoins le stand doucement. Le frein revient petit à petit.
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| Séance de jardinage - récupération de graviers dans le bac à huile pour le jardin zen de la maison |
Le liquide de frein, très sollicité et sans doute vieillissant, a bouilli.
Je vérifie que tout va bien et je repars en sollicitant modérément le frein pour finir la course.
24e à l'arrivée.
Je passe ma soirée à démonter le frein et changer méticuleusement le liquide pour la deuxième course.
Course 2 : les points !
Je ne pars pas trop mal, les freins fonctionnent parfaitement.
La nervosité des concurrents est toujours importante.
Je reste coincé quelques tours derrière un groupe de 3 pilotes. Plutôt que prendre des gros risques, j’attends – sagement – qu’ils commettent une erreur. Ça n’a pas loupé.
Je passe 2 des 3 pilotes lors d’un cafouillage de leur part dans le virage Delta.
Je tente de doubler le troisième au freinage à Hôtel, il me fait une sale crasse en me coupant la trajectoire et en me resserrant à l’intérieur contre le vibreur. Je redresse, je touche sa roue arrière. C’était limite.
Puis j’arrive enfin à le doubler à l’extérieur dans la parabolique.
Le tour suivant, le concurrent derrière moi tombe et sa moto manque de me faucher à Hôtel. Je sens juste un frémissement de la roue arrière. Ouf !
Je double un dernier concurrent dans le dernier tour à Golf : 14e sur la ligne d’arrivée et 2 points marqués. Ouéééé !
La course a été raccourcie à 12 tours (au lieu de 15). Dommage car je me sentais bien pour rattraper le petit groupe de devant.
Un bon weekend
Les courses à Carole sont des courses par élimination. C’est un petit circuit, de faible largeur, il faut prendre de gros risques pour doubler, les contacts et les accrochages sont fréquents.
Pour bien figurer, il faut avant tout finir. Ce n’est pas si facile sur ce circuit…
Je suis resté sur mes roues, j’ai marqué des points, j’ai réussi à me faire plaisir. Un excellent weekend !
Tous les résultats sont disponibles sur le site officiel : http://www.cdfpromosport.fr/
RDV pour la prochaine épreuve sur le magnifique circuit de Pau-Arnos.
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| Je me suis fait plaisir, j'ai marqué des points : un bon weekend ! |
