Résultat : je suis en forme avec 8 kg de moins.
L’occasion de vérifier avec des mesures la théorie de l’article précédent.
Protocole expérimental
Je vais comparer :
- La vitesse théorique avec la nouvelle masse, calculée sur la base de la vitesse mesurée avant ma perte de poids. On appelle cette courbe : Vitesse théorique masse m + dm.
NB : dm peut être positif si la masse augmente et négatif si la masse diminue
- La vitesse mesurée après ma perte de poids. On appelle cette courbe : vitesse mesurée masse m + dm.
Si la courbe « vitesse mesurée masse m+dm » corrèle avec « vitesse théorique masse m+dm », la théorie est vérifiée.
Pour ce faire, j’utilise :
- L’acquisition GPS de mon meilleur tour au circuit Carole avant ma perte de poids, et j’y applique le coefficient de réduction de masse déterminée dans l’article « Réduire la masse, c’est bien, mais pour gagner combien ? »
- L’acquisition GPS de mon meilleur tour au circuit Carole le weekend dernier.
Première étape : évaluer la diminution de masse
La variation de masse entre les deux séances est de : - 12,2 kg. Pour reprendre la terminologie de l’article « Réduire la masse, c’est bien, mais pour gagner combien ? » :
dm = - 12,2 kg.
La répartition du gain de masse :
Pilote : - 8 kg
Essence : - 4,2 kg
Rien de plus simple avec le fichier Excel disponible dans l’article. Il suffit de copier coller les données mesurées avec la masse m et d’inscrire la valeur dm dans la cellule ad hoc. Le calcul se fait tout seul.
Les acquisitions ayant été effectuées sur le circuit Carole, la plage d’accélération est relativement restreinte (75 km/h -> 150 km/h).
La répartition du gain de masse :
Pilote : - 8 kg
Essence : - 4,2 kg
Deuxième étape : calculer la vitesse théorique masse m + dm
Rien de plus simple avec le fichier Excel disponible dans l’article. Il suffit de copier coller les données mesurées avec la masse m et d’inscrire la valeur dm dans la cellule ad hoc. Le calcul se fait tout seul.
Troisième étape : tracer les courbes
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Visuellement, on remarque déjà que le régime de passage de vitesses est différent. On remarque également qu’il y a des zones où la corrélation est presque parfaite.
Pour se rassurer on peut pousser le bouchon et calculer un coefficient de corrélation, noté r.
Le coefficient r mesure l’intensité de la liaison entre les deux courbes. Plus le coefficient est proche de 1, plus les courbes sont corrélées. La fonction PEARSON de Excel permet de calculer ce coefficient. On trouve r = 0,999. La corrélation est excellente.
Une autre courbe intéressante à observer est l’écart de distance à chaque instant entre :
- une moto dont la vitesse serait la vitesse théorique masse m+dm
- une moto dont la vitesse serait la vitesse mesurée masse m+dm
Pour se rassurer on peut pousser le bouchon et calculer un coefficient de corrélation, noté r.
Le coefficient r mesure l’intensité de la liaison entre les deux courbes. Plus le coefficient est proche de 1, plus les courbes sont corrélées. La fonction PEARSON de Excel permet de calculer ce coefficient. On trouve r = 0,999. La corrélation est excellente.
Une autre courbe intéressante à observer est l’écart de distance à chaque instant entre :
- une moto dont la vitesse serait la vitesse théorique masse m+dm
- une moto dont la vitesse serait la vitesse mesurée masse m+dm
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La distance maximale constatée est de 74 cm. Cette distance est principalement due au régime de passage de vitesses qui est différent entre les deux courbes (vitesse théorique et vitesse mesurée).
A la fin de la ligne droite, l’écart entre théorie et mesure est de 15 cm.